Des mémoires
Associer des mémoires de points de vue qui se sont succédées dans le temps, des hauteurs différentes qui remontent jusqu’à l’enfance. Retrouver des habitudes de positionnements du corps dans un lieu qui va nous échapper, aux derniers jours du passage de clés.
Associer dans un condensé d’images, la valise de mémoires à emporter.
Ce ne sont pas des souvenirs, je n’aime pas ce mot, trop proche de la mort sans doute,
meilleurs souvenirs en lettres gravées sur les tombes.
Le choix du noir & blanc pour une intemporalité, c’est le présent du passé.
Relier aujourd’hui, le jour de la prise de vue au passé, au temps de la mémoire cette sorte de nébuleuse.
Le titre fait référence aux mémoires littéraires.
Mémoire de mon corps sans doute, qui photographie ce qui est invisible à l’image ma position dans l’espace, allongée, penchée, voyeur…
Je ne cherche plus les images qui se sont perdues qui n’existent plus, mais ouvrir ma fenêtre de chambre, me lever de mon lit, me planquer pour regarder dans la chambre de mes parents…
